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Besançon au XVIe siècle. |
Nous avons répertorié ......
(Mise à jour le 2 mars 2015)
COURCIER (1772-1845) : Musiciens marchands de musique.
Claude Louis Courcier est né à Besançon le 8 octobre 1772. Il sera musicien et en 1795 il est militaire au 4 iéme bataillon de Saône et Loire. Il épouse en 1791 Thérèse Petetin (1772- °1845) ; ils auront six enfants. Il avait également ouvert un magasin de musique Grande Rue. Son fils Xavier Courcier né en 1793, lui aussi musicien avait repris le magasin à partir de 1836 et s’était associé en 1841 à Pierre François Prétet né en 1811 à Besançon et négociant. Claude Louis Courcier est décédé à 72 ans en 1845 au 64 Grande Rue à Besançon. Pierre François Prétet était témoin.
1836
1837 : Courcier, marchand de musique. 61 Grande Rue à Besançon. Dépôt de
la librairie musicale. (63)
1836 :
Xavier Courcier, 44 ans Marchand d’instruments vivait avec son épouse Jeanne
Claude Martin (34 ans),
Grande Rue à Besançon.
1836-1842 :
Courcier fils, musique et instruments à Besançon. (75)
1841 : Xavier Courcier, Marchand de musique et
Pierre Prétet associé
1844-1848 :
Courcier et Prétet, musique et instruments, à Besançon. (75)
GAISSER : (1860-1906) Facteur d'instruments chez Henry.
GAISSER : (1860-1906) Facteur d'instruments chez Henry.
François Benedick Gaisser est né en
Suisse en 1860 à Wetterstetten. Il avait épousé Louise Emma Devin née également en Suisse ; ils auront deux
enfants. François Gaisser sera facteur de pianos chez Henry à Besançon de 1890 à 1906.
1891 :
Benedick Gaisser, 30 ans facteur de pianos chez C. Henry habitait avec sa femme
Louise Emma Gaisser 29 ans, leur fille Louise Gaisser, 3 ans 16 rue Battant.
1896 :
François Gaisser, 37 ans luthier chez Henry habitait avec son épouse Emma Devin
34 ans horlogère et leur fille Louisa Gaisser 8 ans, 16 rue Battant.
1901 :
François Gaisser 42 ans facteur de pianos chez Henry habitait avec son épouse
Emma Devin 29 ans horlogère et leur fille Louisa Gaisser 13 ans, 108 Grande
Rue.
1906 : Benedick Gaisser, 47 ans facteur de pianos chez C. Henry habitait avec sa femme Emma Gaisser 44 ans, leur fille Louise Gaisser, 20 ans couturière et leur fils Maurice Gaisser 3 ans, 108 Grande Rue.
1906 : Benedick Gaisser, 47 ans facteur de pianos chez C. Henry habitait avec sa femme Emma Gaisser 44 ans, leur fille Louise Gaisser, 20 ans couturière et leur fils Maurice Gaisser 3 ans, 108 Grande Rue.
GALLAND : (1853-1901) Facteur d'instruments de musique chez Henry.
Bénigne François Galland est né le 22
septembre 1853 à Semur en Auxois en Côte d’or ; son père François Galland y était boulanger.
Arrivé à Besançon vers 1880, il y épouse Françoise
Dubois de Besançon le 14 janvier 1881. Les frères Spitz sont témoins ainsi que
Jules André Henry démontrant qu’il
travaillait pour la maison Henry.
1881 :
A son mariage il habitait 3 rue de l’Arsenal (adresse du dépôt de la Maison
Henry).
1881 :
François Galland 29 ans facteur d’instruments habitait avec son épouse
Françoise Dubois 26 ans, ouvrière en horlogerie 3 rue Saint Vincent.
1886 :
François Galland 32 ans facteur de pianos habitait avec son épouse Françoise
Galland 30 ans et leur fille Juliette Galland 4 ans, 3 rue Saint Vincent.
1889 à
1893 : Galland,
marchand de musique, 8 rue Gambetta à Besançon. (131)
1901 : François Galland 48 ans luthier chez la Veuve
Henry habitait avec son épouse Françoise Dubois 45 ans tricoteuse, 9 rue de
Granges.
Claude André Gardet est
né le 23 juillet 1776 à Besançon. Il était le fils d’Urbain Gardet (1737-1795) marchand à Besançon, né à
Fondremand en Haute Saône et Marie
Josèphe Paulin (1737-1813). Il eut neuf frères et sœurs dont Jean
François Gardet (1777-1830), tout d'abord horloger puis cafetier
et qui sera de tous les événements de la famille ; Anne
Françoise Gardet (1771- ?)
avait épousée Claude
Marie Emmanuel Sécrétan (1773- ?) facteur d’instruments de
musique à Besançon.
Claude André Gardet était musicien à son mariage en 1804 à Besançon,
avec Jeanne Françoise Philiberte
Richard (1782 - 1847), la
fille d'un potier d’étain. Ils auront deux filles : Françoise Joséphine Gardet (1805
- 1897) professeur de musique resta
célibataire et Anne Claude Gardet
(1807 - 1884) professeur de musique et qui épousa Louis Naudier négociant à Besançon.
C. A. Gardet a sans doute été formé dans l’atelier de son beau-frère,
Claude Sécrétan, dont il prit la suite, lorsque ce dernier décida (vers 1820)
de s'orienter vers une carrière de fonctionnaire (percepteur).
Il existe peu d’instruments de C. A. Gardet, surtout des clarinettes. Il
était bien sur également marchand de pianos et de musique. Son magasin était
situé 83 Grande Rue à Besançon. Il décéda le 27 décembre 1855, à 79 ans 10 rue du Collège à Besançon.
1836 1837 :
Gardet, marchand de pianos et d’instruments de musique 83 Grande Rue à Besançon. (63)
1836 : Claude André Gardet, facteur d’instruments, 60 ans habitait
avec son épouse Françoise Philiberte Richard, 54 ans et leurs deux filles,
Joséphine 32 ans, et Annette 27 ans.
1843-1847 : 17 rue des Granges à Besançon.
1836-1852 :
Gardet, musique et instruments à Besançon. (75)
1855 :
Gardet, rentier N°10 rue du Collège à BesançonGEORGES : (1824-1872) Marchand de musique.
François
Nicolas Georges est né à Mirecourt le 2 mai 1824, son père Nicolas Georges (1780- ) était facteur
de serinette dans cette même ville. Sa mère Elisabeth Riondé (1791- ) avait pour beau-frère Charles Roudhloff (1779-1859) luthier célèbre pour ses guitares.
François Nicolas Georges est témoin au remariage de son oncle en 1826 et
toujours facteur de serinettes à Mirecourt. F.N. Georges a épousé à Mirecourt le 8 mai 1849 Marie Thérèse Orelle (1828-) née à
Mirecourt. Ils étaient arrivés à Besançon vers 1850 et avaient
ouvert un magasin de musique 54 Grande Rue sans doute le magasin de Claude
Louis Courcier décédé en 1848,
sur les recommandations de Pierre
François Prétet, négociant et associé de Courcier dans les années 1845. Car
lors de la naissance de Marie Emile
Georges le 16 février 1850 à Besançon, Pierre François Prétet est témoin. Il
s’associe à Jules André Henry
de 1867 à 1872.
1851 : François Georges, 27 ans Marchand de
musique habitait avec son épouse Thérèse Orelle, 23 ans et sa mère Anne
Georges, 64 ans.
1850-1852 :
Georges, musique et instruments à Besançon. (75)
1856 :
François Georges 32 ans, Marchand de musique habitait avec son épouse Marie
Orelle 28 ans, et leur fils Emile Georges 6 ans, au 54 Grande Rue.
1860 :
George, 54 Grande Rue à Besançon obtient, pour un grand orgue de salon, une
Médaille de troisième classe, bronze grand module à l’exposition de Besançon. George
et Henry, 54 Grande Rue obtiennent, à la même exposition, une médaille de
quatrième classe, bronze petit module.
1860 :
François Georges, fabricant et marchand, 54 Grande Rue à Besançon. (140)
1866 : François Georges 42 ans, Marchand de
musique habitait avec son épouse Marie Orelle 38 ans, et leur fils Marie Emile
Georges 16 ans, au 54 Grande Rue.
1869-71-72 : Georges
et Henry : marchand de musique, 54 Grand rue à Besançon. (58)HENRY (1833-1898) : Marchand d'instruments de musique.
Jules André Henry est né le 12 septembre 1833 à Mirecourt, son père Claude Henry (1802-1858) était
négociant en dentelles à Mirecourt. Il épouse en 1866 Marie Augustine Lété (1842- 1913) la fille du luthier Charles Lété (1808-1871) de Mirecourt.
Juste après ce mariage il s'associe avec François George de 1867
à 1872, puis exerce seul. Son commerce prospère, aidé dans son entreprise par les frères Spitz de
Mirecourt : Jean Baptiste Léon Spitz
est luthier chez Henry à partir de 1881 aidé par son frère Alfred Spitz comme facteur de pianos. Travaillait également avec lui au environ de 1890 à 1906 Benedick Gaisser,
facteur de pianos venant de Wetterstetten en Suisse, sans doute en remplacement
d’Alfred Spitz. Travaillait également dans cette maison de 1800 à 1901, François Galland
de Semur en Auxois. Jules
Henry n’aura pas d’enfants, aussi un de ses neveux Charles Henry travaillera avec lui, d'abord comme employé, puis après
comme facteur d’instruments. Jules Henry
décède à Besançon le 20 décembre 1898 à l’âge de 65 ans. C’est sa veuve
Augustine Lété, aidée de son frère Albert
Lété, qui reprend la direction de la maison et en 1902 c’est donc Charles
Henry, le neveu qui prend la direction pour une courte durée puisqu'il décède,
à 45 ans, le 23 juillet 1906. La maison continuera son activité dirigée par Augustine Lété, Veuve Henry jusqu’à la mort de cette dernière le 17 janvier
1913 et le début de la guerre.
1873
à 1874 : Henry,
marchand de musique 54 Grande Rue à Besançon. (130)
1876 : Jules André Henry 43 ans marchand de
Musique et Marie Lété 34 ans 54 grande Rue.
1875
à 1880 : Henry, marchand de musique 54 Grande Rue à Besançon. (130) Jules Henry, marchand de
pianos 5 rue de l’Arsenal à Besançon. (130)
1881 : Jules André Henry 49 ans marchand de
musique habitait avec son épouse Marie Augustine Lété 39 ans et Charles Henry
21 ans employé, leur neveu, au 54 Grande Rue.
1881
à 1887 : Henry, marchand de musique 54 Grande Rue et marchand de pianos 5
rue de l’Arsenal à Besançon.
1886 :
Jules Henry, Marchand de musique et de pianos, 54 Grande Rue, à Besançon. (80)
1886 : Jules André Henry 52 ans facteur de
pianos habitait avec son épouse Marie Augustine Lété 42 ans et Charles Elie
Henry 22 ans leur fils, au 54 Grande Rue.
1888
à 1904 : Henry, marchand de musique 54 Grande Rue et 5 rue de l’Arsenal à
Besançon. (131)
1896 :
Henry, 54 Grande Rue, à Besançon. (101)
1896 : Jules Henry 62 ans facteur de pianos
habitait avec son épouse Augustine Lété 49 ans au 54 Grande Rue.
1900 :
Madame Veuve Henry, 54 Grande Rue, à Besançon. (79)
1901 :
Jules Henry : 54 Grand Rue à Besançon. Ateliers 5 rue de l’Arsenal à Besançon. (54)
1901 : Veuve Henry née Lété Marie 58 ans
fabricant de pianos, patronne habitait avec son frère Albert Lété 52 ans et un
neveu Louis Maurice 18 ans au 54 grande Rue.
1903 :
Henry Neveu, marchand de musique, 83 Grande Rue à Besançon. (131)
1905
à 1908 : Charles Henry, marchand de musique 83 Grande Rue à Besançon. (130)
1906 : Veuve Henry née Lété 64 ans, négociante
habitait avec sa nièce Marguerite Louis née à Paris en 1885, au 54 Grande Rue à
Besançon.
1910
et 1913 : Jules Henry, musique et instruments 54 Grand Rue à Besançon (3) (26) (55)
1911 : Marie Augustine Veuve Henry née Lété 69
ans, négociante habitait avec sa nièce Marguerite Louis au 54 Grande Rue à
Besançon.
1913 : Madame Veuve Henry, 54 Grande Rue à Besançon. (131)
1913 : Madame Veuve Henry, 54 Grande Rue à Besançon. (131)
LAPRET : (1806-1871 ) : Musicien marchand de musique.
Jean
Pierre Barbassat
dit
Lapret est né à Besançon le 6 novembre 1806. Il était le fils naturel
de Reine
Louise Barbassat (1785- 1848) née à Grenoble d'un père drapier.
Celle-ci avait épousée en 1815 Pierre
Lapret (1774-1861), professeur
de musique à Besançon et frère de l'architecte de la ville Denis Philibert
Lapret (1761-1821). Chose étonnante J.P. Barbassat dit Lapret n’a pas été
reconnu par Pierre Lapret, parce que même si lui et ses enfants se faisaient appeler
Lapret, légalement ils étaient désignés sous le nom de Barbassat dit Lapret. Jean
Pierre Barbassat-Lapret était lui aussi professeur de musique à Besançon. Il
avait épousé en 1833 Marie Honorine
Bretillot (1813- ?). Ils auront huit enfants qui seront musiciens pour
la plupart : Edouard né en 1834, Louis
(°1836), Adélaïde (°1839), Clotilde (°1841), Cécile (°1843), Mathilde (°1848), Antoinette (°1849), Léontine
(°1852). 1866 :
« Le concert annuel des frères et sœurs Lapret a été donné le mardi saint
dans la salle du théâtre …..Nous devons d'abord nommer Mr Edouard Lapret,
violoniste….M. Louis Lapret, le pianiste était indisposé….Mlle Cécile Lapret a
mené à bien 2 fantaisies pour violon ». (Annales Franc Comtoises de
1866 page 314). En
plus de leurs activités de musiciens Pierre Lapret et Jean Pierre Barbassat
Lapret tenaient un magasin de musique Grande Rue à Besançon. Pierre
Lapret est décédé le 18 février 1861 à l’âge de 86 ans au 99 Grande Rue à
Besançon. Quant
à Jean Pierre Barbassat dit Lapret, il est décédé à 65 ans, le 1 décembre 1871 au 16 rue Duclos à Besançon.
1833 :
M. Lapret, Chef de musique (tambour major) à la légion de Besançon.
1836
1837 : Laprez : professeur de musique et marchand d’instruments 76
Grande Rue à Besançon. (63)
1836 :
Barbassat dit Lapret Jean Pierre, professeur de musique 33 ans, vivait avec son
épouse Marie Honorine Barbassat 23 ans et leur fils
Edouard 2 ans Grande Rue à Besançon.
1841 :
Barbassat dit Lapret Jean Pierre, professeur de musique, vivait avec son épouse
Marie Honorine Barbassat et leurs trois
enfants, Edouard, Gabriel Louis, Anna
Grande Rue à Besançon.
1846 :
Barbassat dit Lapret Jean Pierre, Marchand de musique 41 ans, vivait avec son
épouse Marie Honorine Barbassat 30 ans et leurs cinq
enfants, Edouard, Gabriel Louis, Anna,
Clotilde, Cécile Grande Rue à Besançon.
1851 :
Lapret père et fils, maître de musique à Besançon.
1836-1852 :
Lapret fils, musique et instruments, à Besançon. (75)
1856 :
Jean Pierre Barbassat dit Lapret, 46 ans marchand de musique habitait avec son
épouse et ses six enfants 99
Grande rue à Besançon.
1860 :
Jean Pierre Lapret, marchand de musique, 99 Grande Rue à Besançon. (140)
1866 : Jean Pierre Barbassat, 56 ans marchand de
musique habitait avec son épouse et ses trois enfants 99 Grande rue à Besançon.
1869 : Lapret : 99 Grand Rue à Besançon. Marchand
de Musique et d’instruments. (58)
Pierre Lévinville est né en 1734 à Melun.
Son père Pierre Levinville était maître tuilier et marchand à Melun. Le 25 août 1750 à l’age de
16 ans, il entre en apprentissage chez Pierre François Saint Paul, maître
luthier (reçu Maître le 5 juillet 1736) à Paris jusqu’ à sa mort en 1751, puis
il passe chez Joseph Gaffino (1720-1789), maître luthier (reçu Maître le 25 4
1748) né à Turin et installé à Paris et successeur de Castagneri. Pierre
Levinville après son apprentissage est reçu Maître le 25 juin 1764. Il est installé à Paris en
1767 et spécialisé dans la fabrication de mandolines lorsqu’il distribue la
méthode de mandoline de : Léone Gabriele - Méthode raisonnée
pour passer du violon à la mandoline et de l'archet à la plume ou le moyen seul de jouer sans maître en peu de temps pour des signes de convention assortis à
des exemples de musique facile. Contenant
XXIV airs dansants à deux mandolines, VI menuets avec accompagnement, II
duo, I sonate avec la basse et plusieurs airs connus variés. A Paris, l'Auteur...
chez Mr. Levinville, luthier ; gravé par Mme Vendôme, imprimé par Montuhai. Il
épouse Anne Magdeleine Lorrain
(Lorin) dont il aura au moins deux enfants. Le
25 novembre 1766 lorsque son fils Pierre Joseph (1766-1846) naît et est baptisé à Saint Eustache, il est Maître
luthier, rue Plâtrière dans le 1er arrondissement (aujourd'hui rue
Jean Jacques Rousseau). Ce
fils sera militaire, marié à Catherine Dumoûtier, il aura plusieurs enfants
dont Léon Levinville, plus connu sous son nom d’acteur de l’Odéon : Saint Léon. En 1772
il est installé au Havre. Il
était veuf lorsqu'il épouse le 17 juillet 1787 à Besançon Marie Louise Coulon. Lors de ce mariage il se déclare luthier et
mécanicien. Pierre Levinville est décédé
à 54 ans le 19 mai 1788 à Besançon.
La
famille Reisacher est originaire de Holzhausen en Allemagne dans le Duché de
Bade où Louis Grégoire Reisacher est né en 1800. Passés par
Friessen en Alsace où Charles Reisacher
était né en 1821 les quatre frères et sœurs s’étaient installés à Besançon en
1836. A cette date on retrouvait : Louis Reisacher, 37 ans facteur de
pianos, Françoise Reisacher 30 ans, Henri Reisacher 17 ans ébéniste et
Charles Reisacher 14 ans apprenti. Louis
Grégoire Reisacher avait épousé Maria
Josèphe Buhon vers 1850, ils ont eu 2 enfants dont Caroline Marie Josette Reisacher qui épousera Albert Vuillemot,
avoué. L.G. Reisacher est décédé à 75 ans, le 15 mars 1875 à Besançon, 41 rue
Saint Vincent. Son frère Charles restera célibataire et décédera à 69 ans, le 2
février 1890.
1836-1852 :
L. Reisacher, facteur de pianos 43 rue Saint Vincent à Besançon. (75)
1841 :
Louis Reisacher, facteur de pianos, Françoise Reisacher, Charles Reisacher, rue
Saint Vincent.
1846 :
Louis Reisacher 47 ans facteur de pianos habitait avec sa sœur Françoise 43
ans, 41 rue Saint Vincent.
1851 :
Charles Reisacher, 30 ans facteur de pianos habitait avec sa sœur rentière
Françoise 48 ans rue Mairet.
1856 :
Louis Reisacher 55 ans, habitait avec son épouse Joséphine Buhon, 36 ans et
leur fille Caroline 2 ans, 41 rue Saint Vincent.
1860 :
Louis Reisacher, fabricant et accordeur de pianos, 41 rue Saint Vincent à
Besançon. Reisacher, accordeur de pianos, 3 rue Mairet à Besançon. (140)
1866 : Louis Grégoire Reisacher, 67 ans
facteur de pianos habitait avec son épouse Josèphe Buhon, 56 ans et leur fille
Caroline 12 ans, 41 rue Saint Vincent. Charles Reisacher 45 ans, facteur de pianos, célibataire
habitait 1ter rue Mairet.
1869
à 1874 : Louis Reisacher :
41 rue Saint Vincent à Besançon. Facteur de Pianos. (58) Mais adresse inversée
avec celle de Charles dans la liste d'adresses des particuliers avec erreur de numéro : n° 3
de rue Mairet.
1876 :
Charles Reisacher, 55 ans facteur de pianos, 1 rue Mairet.
1869 à 1890 : Charles Reisacher, marchand de musique et de pianos 1 bis rue Mairet à Besançon. Facteur de pianos. (130)(131) Mais adresse inversée avec celle de Louis dans la liste d'adresses des particuliers.
1869 à 1890 : Charles Reisacher, marchand de musique et de pianos 1 bis rue Mairet à Besançon. Facteur de pianos. (130)(131) Mais adresse inversée avec celle de Louis dans la liste d'adresses des particuliers.
SALOMON : (1781-1831) : Musicien inventeur de l'Harpolyre.
Jean François Salomon est né le 22 mars 1781
à Besançon. Son père Louis Salomon
était maître boulanger et sa mère était Louise
Gresset. Il devint orphelin assez rapidement puisqu’il perdit son père,
veuf de son épouse en 1786. On ne sait pas comment il se forma à la musique,
mais il était déjà professeur de musique à son mariage avec Jeanne Bégnine Chalon, la fille d'un serrurier de Besançon le 12 avril 1809. En 1825,
il est professeur de musique, Maître de chapelle à l’église métropolitaine de
Besançon, professeur de guitare et de chant à l’école polytechnique. Le 22 août
de cette même année il demande un brevet d’invention pour une guitare à 3 manches
et 21 cordes qu'il dénomme Harpolyre. Cette
guitare comportait 6 cordes sur le manche du milieu qui était accordées comme
une guitare ordinaire. Le manche de gauche était destiné aux basses et
comportait 7 cordes accordées par demi-tons depuis le mi du bas jusqu’au la
grave de la contrebasse. Le manche de droite était le manche diatonique et
comportait 8 cordes (ut, ré, mi, fa, sol, la, si, ut). Mais
visiblement sa description de l’instrument et ses explications ne suffisent pas
au jury, qui demanda des dessins et explications supplémentaires. Finalement
il obtiendra son brevet le 19 mars 1829. Ses instruments étaient réalisés par
un luthier de Mirecourt : André
Augustin Chevrier qui s’installa ensuite à Bruxelles.
Pour faire connaître et
développer son invention, il s’installa à Paris chez le « Sieur Ducoudray
rue Saint Thomas d'Aquin à Paris ». Il commercialisa une méthode pour
Harpolyre et demanda à Fernando Sor
(1778-1939), le guitariste né à Barcelone, le plus célèbre du moment, d’écrire
de la musique pour Harpolyre. Le 19
septembre 1829 il demande un nouveau brevet pour un « instrument propice à
accorder les instruments à cordes qu'il nomme accordeur. Il s’agit d’un système
à lames métalliques sonores, accordées sur l’échelle chromatique, associé à un
mouvement d’horlogerie à ressort qui permet de faire vibrer la note choisie
aussi longtemps
que souhaitez ». Mais là aussi il rencontre des difficultés et n’obtiendra
son brevet que le 18 mai 1830. L’Harpolyre
n’a pas eu de succès, car aucun artiste ne voulait se livrer à l’étude des
difficultés liées à l’utilisation des trois manches. « Après avoir fait inutilement un long séjour à Paris pour y faire
adopter ses inventions J.F. Salomon retourna à Besançon, où la fatigue de ses
efforts et le chagrin d'avoir dissipé en essais le fruit de ses travaux et de
ses économies, le conduisirent au tombeau à l’âge de 45 ans » (en fait 49
ans) François
Joseph Fétis. A cette époque, il habitait
rue du Perron à Besançon. C’est là qu'il décède le 19 février 1831. (23)SPITZ (1841-1901) : Facteur d'instruments de musique chez Henry.
Jean Baptiste Léon Spitz est né à
Mirecourt le 15 mai 1841, son père Jean
Baptiste Constant Spitz était
tailleur d’habits. Il épouse le 8 septembre 1875 à Madonne et Lamerey dans les
Vosges, Marie Julie Guerand. A cette
époque il exerçait déjà son métier de facteur d’instruments de musique à
Besançon. A partir de 1881 il travaille pour Jules André Henry comme luthier et facteur d’instruments, son
frère Alfred Spitz né le 23 avril
1848 à Mirecourt travaille également, comme facteur de pianos chez Henry. Léon Spitz
aura trois enfants dont Marie Charles Léon Spitz (1876-1960)
général d’armée et Commandeur de la légion d’honneur. La famille Spitz était
proche de la famille Henry puisque le deuxième fils de Léon Spitz : Marie
André Henri Spitz (1883-1977), avait comme parrain Jules André Henry.
1881 :
Jean Baptiste Léon Spitz, facteur d’instruments habitait avec son épouse Marie
Julie Guérard 34 ans et leur fils Marie Charles Léon Spitz (6 ans) au 54 Grande
Rue. (Adresse identique à celle de Jules
André Henry). Son frère Alfred Spitz 34 ans facteur de pianos habitait à
cette même adresse.
1886 : Léon
Spitz, 45 ans luthier habitait avec son épouse Marie Julie Guérard 35 ans et
leurs enfants : Charles Léon Spitz (10 ans) et Henri André Spitz (2 ans)
au 54 Grande Rue.
1891 :
Jean Baptiste Léon Spitz, 49 ans facteur d’instruments de musique habitait avec
son épouse Marie Julie Guérard 39 ans et leurs enfants : Charles Léon
Spitz (14 ans), Henri André Spitz (7 ans) et Marie Spitz (4 ans) au 54 Grande
Rue.
1896 :
Jean Baptiste Léon Spitz, 55 ans luthier habitait avec son épouse Marie Julie
Guérard 48 ans au 54 Grande Rue.
1901 :
Léon Spitz 59 ans Employé de commerce chez Henry habitait avec son épouse Marie Julie Guérard 53 ans et leurs deux
enfants André 17 ans et Marie 13 ans au 54 Grande Rue.
STEHLIN : (1839-1885) Marchand de musique.
Joseph dit Charles
Stehlin
est né en 1839 à Héricourt en Haute Saône ; son père Joseph Stehlin était cordonnier dans ce village. Il avait épousé
avant 1869 Françoise Laporte de
Belfort avec qui il aura deux enfants. Professeur
de musique, organiste, fabricant et marchand d’instruments de musique à partir
de 1869 à Besançon il est décédé à 46 ans le 24 avril 1885. Charles Hutin lui succéda
à partir de 1886.
1869 :
Stehlin, professeur de musique, organiste de Saint Pierre, 108 Grand Rue à Besançon.
(58)
1871
à 1885 : Charles Stehlin, marchand de musique et de pianos, 99 et 101 Grande
Rue, à Besançon. (58)(130)(131)
1876 : Joseph Stehlin 38 ans, marchand de
musique et de pianos habitait avec son épouse Joséphine Laporte 32 ans et leurs
deux enfants : Charles Joseph François
Stehlin 7 ans, et Marthe Stehlin
3 ans au 99 Grande Rue.
1881 : Joseph Stehlin 42 ans, marchand de
musique habitait avec son épouse Joséphine Laporte 37 ans et leurs deux
enfants : Charles Joseph François Marie Stehlin 12 ans, et Marthe Anne
Joséphine Charlotte Stehlin 6 ans au 101
Grande Rue.
1885 :
Décès de Joseph dit Charles Stehlin le 24 avril à Besançon.
1886 : Madame Veuve Charles Stehlin, professeur de musique, marchande de musique et de pianos, 99 Grand Rue à Besançon. (130)
1886 : Madame Veuve Charles Stehlin, professeur de musique, marchande de musique et de pianos, 99 Grand Rue à Besançon. (130)